Pertes humaines pendant la guerre Israël-Hamas de 2023-2024

Cette page est semi-protégée.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les pertes humaines pendant la guerre entre Israël et le Hamas de 2023-2024 sont provoquées dans un premier temps, le 7 octobre, par l'attaque du Hamas contre Israël et dans un deuxième temps par les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ; s'y ajoutent les incursions militaires israéliennes en Cisjordanie et le front ouvert par le Hezbollah au sud Liban.

Estimations globales

1 139 personnes ont été tuées sur le territoire israélien dans l'attaque du 7 octobre, 29 500 Palestiniens ont été tués ou blessés, dont plus de 10 000 enfants, dans les bombardements à Gaza depuis lors, à la date du 27 janvier 2024[1].

Le nombre de morts palestiniens par jour à Gaza est exceptionnellement élevé en comparaison des conflits récents. 250 Palestiniens sont tués chaque jour (chiffre établi pour la période entre le 7 octobre le 14 janvier), chiffre très supérieur au nombre de morts par jour qui est de 96,5 en Syrie, 51,6 au Soudan, 50,8 en Irak, 43,9 en Ukraine, 23,8 en Afghanistan et 15,8 au Yémen pendant les conflits qui ont embrasé ces pays au XXe siècle selon Oxfam[2]. Ce taux de mortalité très élevé s'explique par l'intensité inédite des bombardements israéliens en comparaison de la guerre en Ukraine, ou en Syrie et même en comparaison de la Seconde Guerre mondiale selon les experts[3].

Le nombre de morts sur le territoire israélien est le plus élevé en un jour depuis la création de l'État d'Israël[4].

29 500 Palestiniens (chiffres du Hamas) ont été tués à Gaza par l'armée israélienne ou les colons entre le et le [5].

195 Libanais ont été tués à la frontière avec Israël entre le début de la guerre et le 21 janvier 2024, dont 144 combattants du Hezbollah[6]. Des victimes sont également tombées en Syrie[7].

219 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'offensive terrestre israélienne à Gaza le 27 octobre, jusqu'à la date du 23 janvier 2024[8].

25 otages israéliens auraient été tués au cours des bombardements entre le début de la guerre et le 14 janvier 2024[9].

146 travailleurs humanitaires de l'UNRWA ont été tués à la date du 13 janvier 2024[10].

79 journalistes (72 Palestiniens, quatre Israéliens et trois Libanais) ont été tués depuis le 7 octobre, à la date du 11 janvier 2024, selon l'estimation la plus prudente, celle du site du Comité pour la protection des journalistes[11]. Au 18 avril, selon le même site, le nombre de victimes chez les journalistes et personnels travaillant pour des médias s'élève à 97 personnes tuées, dont 92 Palestiniens, 2 Israéliens et 3 Libanais[12].

Près de 4000 Palestiniens de Gaza qui travaillaient quotidiennement en Israël y ont disparu, et sont probablement détenus dans les prisons israéliennes.

Les décomptes de morts à Gaza sont considérés comme probablement sous-évalués[13], étant donné que le ministère du Hamas comptabilise uniquement les personnes décédées dans les hôpitaux ; or des milliers de Palestiniens voire des dizaines de milliers se trouvent sous les décombres, selon Libération (18 janvier 2024)[14].

Au , le Bureau de la coordination des affaires humanitaires estime le nombre de morts palestiniens à 33 634 personnes tuées et le nombre de morts israéliens à plus de 1 459 personnes tuées[15].

Israël

Civils et militaires

Le 7 octobre 2023, 1 139 Israéliens et ressortissants étrangers, dont 685 civils israéliens, 373 membres des forces de l’ordre et 71 ressortissants étrangers ont été tués[2]. Le massacre a été documenté en vidéo par les assaillants qu'ils ont notamment publiés sur les réseaux sociaux de leurs victimes. Les victimes israéliennes comprennent 956 hommes, dont environ 70 Arabes israéliens morts ou portés disparus, dont beaucoup sont des Bédouins du Néguev[16],[17], 334 femmes, et 36 mineurs. La plus jeune victime était âgée de 10 mois. Parmi les 248 personnes prises en otages lors de l'attaque contre Israël, 136 personnnes demeurent aux mains du Hamas dont deux enfants, Kfir (un an) et Ariel (quatre ans) Bibas, le 14 février 2024 ; 32 otages auraient perdu la vie à cette date, selon Israël[9].

Le 7 octobre, des massacres ont eu lieu dans plus de neuf kibboutzim où résidaient des civils ; 260 personnes ont été tuées lors d'un festival de musique de trance psychédélique « Supernova Sukkot Gathering », près du kibboutz de Réïm. Plus de cent civils ont été tués dans le massacre de Beeri, dont des enfants. Il s’agit de l'attaque concertée la plus meurtrière jamais vue et du pire massacre de civils israéliens de son histoire.

Journalistes en Israël

Selon le Comité pour la protection des journalistes, quatre journalistes ont été tués en Israël, dont Roy Edan et Yaniv Zohar[18].

Travailleurs migrants

Au moins 50 travailleurs migrants, principalement originaires de Thaïlande et du Népal, ont été tués lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre[19].

Révision du nombre de victimes

Le 10 novembre, Israël a révisé son bilan des victimes de 1 400 à 1 200 après avoir conclu que bon nombre des corps identifiés étaient ceux de combattants du Hamas[20],[21].

En décembre 2023, ce chiffre a été révisé à 1 139 : 695 civils israéliens (dont 36 enfants), 71 ressortissants étrangers et 373 membres des forces de sécurité[22]. Cinq personnes sont également portées disparues, dont quatre Israéliens[22].

Bande de Gaza

El-Remal dans la ville de Gaza à la suite d'une frappe aérienne israélienne, le 10 octobre 2023

La bande de Gaza a subi d'énormes pertes humaines à cause des bombardements israéliens[23],[24].

Les autorités israéliennes accusent toutefois le Hamas d'utiliser la population gazaoui en tant que bouclier humain, ce qui constituerait un crime de guerre.

Au 26 janvier 2024, 26 083 Palestiniens y ont perdu la vie depuis le début des opérations militaires israéliennes ; Gaza compte 2,3 millions d'habitants[1].

Enfants

Une proportion importante des victimes sont des enfants : près de la moitié de la population du territoire a moins de 18 ans en 2022, selon le ministère de la Santé de Gaza[25]. Selon CNN, 41 % des personnes tuées sont des enfants[26]. Le nombre d'enfants tués entre le 7 octobre et novembre 2023 (4 100 enfants tués selon le ministre de Santé du Hamas) dépasse déjà, en un mois, le nombre d'enfants tués chaque année dans des guerres depuis 2019[26]. À titre de comparaison, durant la guerre en Ukraine, 477 enfants ont été tués en 2022 ; 83 enfants ont été tués en 2023 dans un décompte arrêté au 8 octobre[26].

La directrice régionale de l'UNICEF Adèle Khodr a déclaré que le nombre de morts d'enfants à Gaza « entache de plus en plus notre conscience collective »[27].

Familles

Un homme avec des sacs mortuaires dans le camp de Jabalia

Des noms de famille sont supprimés du registre civil de Gaza, des familles entières ayant été tuées[28]. Le Financial Times rapporte que la perte de grands groupes familiaux « détruit le tissu social de Gaza »[29]. Le New York Times a déclaré : « Des arbres généalogiques ont été démembrés et des branches entières effacées. »[30]. Le 28 octobre, le nombre de familles entièrement tuées s'élevait à 825[31].

Proportion de civils

Il n'existe « aucun chiffre fiable » sur la proportion de civils et de « terroristes » tués à Gaza, selon des responsables du projet Iraq Body Count, qui recense le nombre de morts dans la guerre d'Irak[25]. Les autorités israéliennes ont affirmé avoir tué des « milliers » de « terroristes » du Hamas, mais l'armée israélienne interrogée par la BBC a répondu « ne pas disposer de chiffre exact sur le nombre de terroristes du Hamas tués »[25].

Selon des dirigeants israéliens, deux civils palestiniens avaient été tués pour un membre supposé du Hamas[25] - soit une proportion de 66,6% de civils tués. Une analyse de l'Université ouverte d'Israël estime le pourcentage de victimes civiles à Gaza à environ 61%, soit un taux supérieur au taux de mortalité civil moyen dans tous les conflits mondiaux « de la Seconde Guerre mondiale aux années 1990 »[32].

L'universitaire Michael Spagat auteur de plusieurs études sur les problèmes liés au décompte des morts dans les guerres déclare fin décembre 2023 qu'il « ne serait pas du tout surpris si environ 80 % des personnes tuées étaient des civils »[25]. Il souligne le fait que la proportion publiée par des dirigeants israéliens est invérifiable, et communiquée sans indication sur les moyens de mesurer un tel ratio[25].

Lorsque des armes explosives sont utilisées dans des zones densément peuplées, en moyenne 90 % des victimes sont des civils, selon le groupe de recherche et de défense Action on Armed Violence (en) qui a étudié les conflits récents entre 2011 et 2021[25]. 29 000 bombes israéliennes sont tombées sur Gaza entre le 7 octobre et la mi-décembre, dont 40 à 45 % de bombes non guidées[25]. Or ce type de bombes peut manquer l'objectif jusqu'à 30 mètres[25].

Même si l'on se fonde sur les proportions de civils et de membres supposés du Hamas tués fournies par Israël, il demeure qu'en 2 mois, l'armée israélienne a tué à Gaza plus de civils que la coalition dirigée par les États-Unis n'en a tué au cours des neuf premiers mois de l'invasion de l'Irak en 2003 ; l'Irak a un nombre d'habitants 10 fois supérieur à celui de Gaza[3].

Selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, 70 % des personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants ; pour les 30% d'hommes tués, le ministère de la Santé ne distingue pas les civils et les combattants[25].

Comparaison avec d'autres guerres

Neta Crawford du projet Costs of War de l'université Brown déclare : « Il s'agit, au 21e siècle, d'un événement important et hors du commun. niveau normal de destruction"[33].

À la date du 14 janvier, 250 Palestiniens sont tués chaque jour, chiffre très supérieur au nombre de morts qui est de 96,5 en Syrie, 51,6 au Soudan, 50,8 en Irak, 43,9 en Ukraine, 23,8 en Afghanistan et 15,8 au Yémen selon Oxfam[2].

La moyenne se situait plus haut encore le 20 décembre décembre 2023, à 300 personnes tuées par jour à Gaza depuis le 7 octobre, chiffre extrêmement élevé par rapport à d'autres conflits récents selon Emily Tripp, directrice d'Airwars, ONG qui comptabilise les morts civiles dans les guerres depuis 2014[25]. Il s'agit même du taux de morts quotidien le plus élevé de tous les conflits majeurs du XXIe siècle d'après Oxfam[34],[35].

Lors des opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, en 2017 à Raqqa, 20 civils par jour ont été tués en moyenne par les frappes aériennes et les tirs d'artillerie sur une période de quatre mois selon Amnesty International[25]. L'offensive de la coalition menée par les États-Unis avait pour objectif de faire sortir l'État islamique de la ville syrienne de Raqqa[25]. 160 000 civils auraient été déplacés à ce moment-là, ayant été contraints de fuir les bombardements[25].

Lors de la bataille de Mossoul (2016-2017) en Irak, 40 civils par jour ont été tués, soit au total entre 9 000 et 11 000 civils morts au cours des combats qui ont duré 9 mois selon des chiffres fournis par Associated Press[25]. La population de Mossoul était de près de 2 millions d'habitants en 2014[25]. Cette bataille a opposé les forces irakiennes alliées des États-Unis d'une part, l'État islamique d'autre part, pour la ville irakienne de Mossoul[25]. D'ailleurs, des cadavres non identifiés continuent toujours d'être extraits des décombres de Mossoul concomitamment à la guerre Israël-Hamas de 2023-2024[36].

Lors de la guerre en Ukraine, 10 000 civils auraient été tués en 2 ans, selon l'ONU ; toutefois le nombre de morts pourrait être largement sous-évalué compte tenu des problèmes que pose le décompte des morts[25]. Par ailleurs, les comparaisons entre les guerres sont jugées complexes parce que les méthodes utilisées pour le décompte peuvent être différentes[25].

Le nombre élevé de victimes a été attribué aux tactiques israéliennes et aux bombardements à grande échelle, qui dans certains cas ont laissé des villes entières complètement détruites et inhabitables[37],[38].

Comparaison à l'échelle du conflit israélo-palestinien

Depuis 2000, jusqu'à la date du 7 octobre 2023 non incluse, le conflit israélo-palestinien a causé la mort près 12 000 personnes : parmi elles, 10 701 Palestiniens ont été tués au cours de la Seconde Intifada, de la guerre de Gaza 2008-2009, de la guerre de Gaza de 2012, de la guerre de Gaza de 2014 ; 1303 Israéliens ont été tués pendant la même période[4].

Lors de la « catastrophe » ou Nakba de 1948, 13 000 morts Palestiniens avaient été tués environ, en majorité des civils[39].

Fiabilité du décompte des morts

Le , le président américain Joe Biden affirme qu'il n'a « aucune confiance » dans le nombre de décès rapporté par le ministère de la Santé de Gaza[40]. Le lendemain, le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche, John Kirby, déclare qu'il « n'a pas » le sentiment que « des milliers de personnes sont mortes à Gaza ». Kirby fait également savoir que « nous ne comptons pas les citer », en parlant des chiffres du ministère de la Santé de Gaza, ce à quoi la journaliste Raquel Krähenbühl (pt) lui fait remarquer que le département d'État américain les utilisent déjà[41]. De plus, Human Rights Watch soutient que, après trois décennies de travail à Gaza et de conduite de sa propre enquête, il considère que les chiffres du ministère de la Santé de Gaza sont fiables[42]. Le , le ministère de la Santé de Gaza répond aux dénégations en publiant un document de 212 pages contenant 6 747 noms et numéros d'identification individuels, ainsi que 281 décès non identifiés[42]. Le , la sous-secrétaire d'État américaine pour les Affaires du Proche-Orient déclare devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants (en) que le nombre de morts est « franchement très élevé » et qu'« il se pourrait même que (le bilan) dépasse les chiffres actuellement évoqués »[43].

Chaque décès enregistré à Gaza est le résultat d'un changement vérifié dans le registre de population approuvé par le gouvernement israélien[44]. Le gouvernement israélien note que son « Bureau d'enregistrement de la population s'efforce de mettre à jour les fichiers d'enregistrement de la population situés du côté israélien pour qu'ils correspondent aux fichiers détenus » en Cisjordanie et à Gaza[45]. Le , le bureau humanitaire des Nations Unies ajoute qu'il utilise les chiffres des décès du ministère de la Santé de Gaza parce qu'ils sont « clairement sourcés »[46]. Le 6 décembre, un article revu par des pairs dans The Lancet parvient à la conclusion que le bilan des morts du ministère de la Santé de Gaza est exact[47]

Vers la mi-, le ministère de la Santé de Gaza commence à perdre le compte des décès, déclarant qu’il a du mal à mettre à jour le bilan des victimes en raison des coupures de courant, du nombre élevé de morts et de l’effondrement du système de santé[48],[49].

Cause du nombre de morts très élevé

La cause du nombre de morts exceptionnellement élevé est l'intensité inédite des bombardements israéliens, avec un nombre de bombes larguées par jour plus élevé que pendant la Seconde Guerre mondiale, en Syrie ou en Ukraine[3]. Les experts affirment n'avoir jamais observé une si forte intensité dans les bombardements[3]. Israël a largué 29 000 bombes sur la bande de Gaza, dont la superficie est de 365 kilomètres carrés, à la date du 13 janvier 2024, selon l'armée américaine[50].

L'armée israélienne a largué 1 000 bombes par jour en moyenne pendant la première semaine d'opérations militaires, 90% de ces bombes pesant entre 450 et 900 kg (entre 1000 et 2 000 livres)[51]. À titre de comparaison, Londres pendant la Seconde Guerre mondiale, lors du Blitz, a été frappée de 19 000 tonnes de bombes au total sur une durée de 8 mois[3]. La bombe atomique utilisée à Hiroshima équivalait à 15 000 tonnes d'explosifs[3]. Aux bombes larguées sur Gaza se sont ajoutés les obus d'artillerie[3].

Les fragments de bombes identifiés à Gaza sont ceux de bombes de fabrication américaine Joint Direct Attack Munitions (JDAM) qui pèsent 450 et 900 kilogrammes et « transforment la terre en liquide » selon Marc Garlasco, enquêteur sur les crimes de guerre à l'ONU ; ainsi que d'autres bombes de plus petit diamètre, selon Amnesty International[52]. Ont été également trouvés à Gaza des fragments de bombes de fabrication israélo-américaine SPICE (Smart, Precise Impact, Cost-Effective, Spice (bomb) (en)) de 900 kg (2 000 livres)[52].

Impacts

Le 16 octobre, l'UNRWA a déclaré qu'il y avait tellement de morts à Gaza qu'il n'y avait plus assez de sacs mortuaires[53]. Les morgues étant surpeuplées, les corps étaient confinés dans des camions de glaces[54],[55]. Le 12 novembre, Mai al-Kaila a noté que le personnel de l'hôpital Al-Shifa n'était pas en mesure d'enterrer 100 corps en décomposition[56].

Journalistes à Gaza

Cour pénale internationale

Le 31 octobre 2023, Reporters sans frontières demande à la Cour pénale internationale d'ouvrir une enquête prioritaire pour crimes de guerre à la suite de l'assassinat de neuf journalistes dans l'exercice de leurs fonctions, en Palestine et en Israël[57]. RSF note que 41 journalistes ont été tués au cours du premier mois du conflit, précisant que plusieurs journalistes ont été tués par Israël dans leurs maisons[58]. Israël tient des registres du lieu et de la résidence de chaque personne à Gaza[59]. RSF a déclaré qu'Israël avait eu recours à des frappes ciblées pour tuer des journalistes à Gaza[60].

Reporters sans frontières dépose une deuxième plainte auprès de la Cour pénale internationale le 22 décembre 2023, pour « crimes de guerre », commis par l’armée israélienne contre sept reporters palestiniens qui auraient été tués par des tirs de sniper, des missiles ou des drones.

Chronologie

De nombreux journalistes palestiniens à Gaza ont été tués par des attaques israéliennes alors qu'ils étaient dans l'exercice de leurs fonctions. Ibrahim Mohammad Lafi, photographe d'Ain Media, a été tué par balles lors de l'attaque du passage d'Erez le 7 octobre[61] ; « il portait un gilet pare-balles floqué «presse» et tenait son appareil photo à la main », selon RSF[62]. Mohammad Jarghoun, journaliste de Smart Media, a été tué le même jour ; «il couvrait le conflit dans une zone à l’est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza» selon le Comité pour la protection des journalistes[62]. Le journaliste indépendant Mohammad el Salhi a également été abattu le 7 octobre à la frontière à l'est du camp de réfugiés de Bureij dans le centre de Gaza[63]. Le 9 octobre, Saeed al-Taweel, rédacteur en chef du site Internet Al-Khamsa News, Mohammed Sobh et Hisham Alnwajha[62] ont été tués par une frappe aérienne alors qu'ils filmaient une attaque dans la ville de Gaza.

Le 19 octobre, le Comité pour la protection des journalistes confirme la mort de 21 journalistes ; huit sont blessés et trois portés disparus ou détenus[64]. Un rapport publié le 29 octobre par Reporters sans frontières (RSF) indique qu'Israël a pris pour cible des journalistes clairement identifiables comme tels, lors de deux frappes de missiles le 13 octobre qui ont tué 1 journaliste et en ont blessé 4[65]. Le 31 octobre, RSF indique que 34 journalistes ont été tués dans le conflit, dont 12 "en relation avec leur travail", 10 lors de l'attaque israélienne sur Gaza ; RSF décrit les deux premières semaines du conflit comme le début de guerre le plus meurtrier du XXIe siècle pour les journalistes[66]. Le 7 novembre, le journaliste Mohammad Abu Hasira aurait été victime d'un assassinat ciblé ; la frappe israélienne tue aussi 21 membres de sa famille selon Libération qui relaie le ministère de la Santé du Hamas[67] ; ou 42 membres de sa famille selon The Hindu qui relaie l'agence palestinienne de presse Wafa[68].

Personnels de santé et travailleurs humanitaires

Men surrounding a bombed vehicle. There is some blood streaking it.
Une ambulance du Croissant-Rouge palestinien touchée par un missile israélien à Khan Yunis
  • 146 travailleurs humanitaires de l'UNRWA, Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, ont été tués depuis le 7 octobre 2023, à la date du 13 janvier 2024[10]. Le 11 octobre, l'UNRWA signale qu'une école abritant plus de 225 personnes a été touchée et que son siège était pris pour cible par Israël[69]. La découverte d'un tunnel du Hamas sous son siège à Gaza en est la raison, selon l'armée israélienne.
  • Médecins sans frontières a déclaré avoir dénombré 16 membres du personnel médical tués depuis le 7 octobre. MSF déclare le 7 octobre qu'une infirmière et un chauffeur d'ambulance ont été tués et plusieurs autres blessés lors des frappes israéliennes contre l'hôpital Nasser de Khan Younès et l' hôpital indonésien de la ville de Gaza[70],[71]. Le 18 novembre MSF accuse l'armée israélienne d'avoir ciblé un de ses convois, attaque qui a fait deux morts[72].
  • Des membres de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont été tués à Gaza le 11 octobre[73].
  • Le Comité indonésien de secours médical d'urgence (MER-C) a confirmé qu'un membre du personnel avait été tué près d'un véhicule MER-C opérationnel le 8 octobre[74].
  • Le 24 décembre, un employé du PNUD, Programme des Nations unies pour le Développement, a été tué dans une frappe aérienne, avec 70 membres de sa famille[75].
  • Le 10 novembre, l'ONU a rapporté que plus de 100 employés avaient été tués par Israël[76]. Le 12 novembre, l'ONU a noté que trois infirmières de l'hôpital al-Shifa avaient été tuées lors du siège de la ville de Gaza[77].

Plus de travailleurs de l’ONU ont été tués à Gaza que dans tout autre conflit de l’histoire mondiale[78]. 12 membres de l'UNRWA ont participés aux attaques du 7 octobre. Selon les renseignements israéliens, sur les 12 000 employés de UNRWA a Gaza, 440 sont des membre actifs de l'aile militaire du Hamas, 2000 sont enregistrés comme membres du Hamas, 7000 ont au moins un parent au premier degré qui est membre du Hamas.

Chronologie

La chronologie s'établit de la manière suivante, pour le décompte du bilan humain :

  • le , à la suite des frappes aériennes israéliennes, le ministère palestinien de la Santé du Hamas mentionne plus de 690 morts en 24 heures, dont 20 enfants, et près de 2 000 blessés[79].
  • Le 6 novembre, le bilan dépasse les 10 000 victimes et le 24 novembre, 14 800 morts pour 35 000 blessés[80].
  • Le 3 janvier 2024, le nombre de morts dépasse la barre des 23 000[81] et 26 000 au 26 janvier[1].

Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 100 personnes ont été tuées à la suite du largage d'une bombe de près d'une tonne dans le camp de réfugiés surpeuplé de Jabaliya lors des frappes israéliennes sur Jabalia le 31 octobre 2023[82]. D'importantes pertes civiles ont été signalées à la suite de l'explosion de l'hôpital arabe Al-Ahli, de la frappe aérienne du camp de Jabalia le 31 octobre et de la frappe aérienne de l'école de Fakhoora le 4 novembre. Parmi les autres événements qui ont fait de nombreuses victimes, citons la frappe aérienne de l'église Saint-Porphyrius et la frappe aérienne du camp de réfugiés d'al-Shati, ainsi que de nombreuses attaques contre des camps de réfugiés, des écoles et des établissements de santé.

Opinion publique

Selon un sondage menée par l'université de Tel Aviv en , 74,7 % des Israéliens (87,4 % chez les Juifs et 12,6 % chez les Arabes) considèrent que « le nombre de victimes côté palestinien » est « justifié » au vu des « objectifs de guerre ». Par ailleurs, 82,3 % des Israéliens (94,2 % chez les Juifs et 24,3 % chez les Arabes) considèrent que leur armée fait un usage de la force « approprié » ou « insuffisant » à Gaza[83]. Ces chiffres sont relativement stables (saufs chez les Arabes, où ils accusent une baisse de 5,8 points) par rapport à ceux d'[84].

Cisjordanie

395 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l'armée israélienne entre le et le [5].

Plusieurs milliers de travailleurs gazaouis se trouvaient en Israël au moment où le conflit a éclaté. Au 16 octobre, certains d'entre eux étaient détenus dans un « centre de détention » en Cisjordanie tandis que d'autres cherchaient refuge dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie[85]. Le ministre du Travail de l'Autorité palestinienne a estimé que 4 500 travailleurs sont portés disparus, tandis que le média israélien N12 a rapporté que 4 000 Gazaouis se trouvaient dans des centres de détention israéliens. La Société des prisonniers palestiniens a déclaré que les forces israéliennes avaient arrêté plus de 1 450 Palestiniens de Cisjordanie depuis le 7 octobre. Le 29 octobre, trente organisations israéliennes de défense des droits humains évoqué publiquement la violence des colons en Cisjordanie, demandant à la communauté internationale « d'agir de toute urgence » pour y mettre fin. Le 30 octobre, le gouvernement allemand a appelé Israël à protéger les Palestiniens en Cisjordanie[86]. Le 31 octobre, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a « fermement condamné » les attaques de colons en Cisjordanie[87].

Liban

Nombre de morts

Les affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne a causé la mort de 195 personnes, dont 144 terroristes du Hezbollah, selon l’AFP, entre le début de la guerre et le 21 janvier 2024h[6].

Selon l'armée israélienne 14 Israéliens du fait des combats sur la frontière libanaise, dont 5 civils et 9 soldats entre le début de la guerre et le 15 janvier 2024.

Journalistes

Une frappe d'artillerie israélienne le 13 octobre a tué le vidéaste libanais de Reuters Issam Abdallah et blessé six autres journalistes de Reuters, de l'Agence France-Presse et d'Al Jazeera[88]. « Ils couvraient les affrontements entre l’armée israélienne et des groupes armés dans le sud du Liban portaient un casque et un gilet pare-balles estampillé « presse ». La succession de deux tirs démontre qu’ils étaient ciblés » selon le journal Le Monde[88].

Deux journalistes de la chaîne panarabe libanaise Al Mayadeen, Farah Omar, et Rabih Maamari, ont été tués par une frappe israélienne, le 20 novembre 2023 une heure après avoir terminé un direct, à Tayr Harfa (au sud-ouest du Liban), ainsi qu'un autre civil qui se trouvait en leur compagnie[89]. Ils couvraient les bombardements israéliens[90]. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) parle du « meurtre » de Farah Omar et de Rabih Maamari, qu'elle condamne[91].

Victimes étrangères et binationales

Les victimes étrangères comprennent celles tuées par les assaillants palestiniens en Israël et celles de l'armée israélienne à Gaza.

Le 11 octobre, le Washington Post rapporte que des personnes originaires de 24 pays ont été tuées ou portées disparues pendant le conflit[92].

Victimes étrangères lors de la guerre Israël-Hamas de 2023.
Pays Morts Enlevés par le Hamas Disparus Ref.
Drapeau de la France France 40 Inconnu 8[93] [94]
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 39 30 0
Drapeau des États-Unis Etats-Unis 33[95] Inconnu 13 [94]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 24 Inconnu 8 [96],[97],[98]
Drapeau de la Russie Russie 23 2[99] 4
Drapeau du Portugal Portugal 12 3 0 [100],[101],[102]
Drapeau du Népal Népal 10 17 1 [103]
Drapeau de l'Argentine Argentine 9 Inconnu 20 [104]
Drapeau du Canada Canada 8 Inconnu 1 [105]
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 7 0 0 [106]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 7 Inconnu 10 [107],[108]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 5 1 2 [109],[110]
Drapeau du Chili Chili 5 0 0 [111],[112],[113]
Drapeau de l'Autriche Autriche 4 Inconnu 1 [114]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 4 0 2 [94]
Drapeau des Philippines Philippines 4 Inconnu 2 [115]
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 3 Inconnu 1 [116]
Drapeau du Brésil Brésil 3 Inconnu 0 [117]
Drapeau de la Turquie Turquie 3 Inconnu Inconnu [118]
Drapeau de l'Australie Australie 2 Inconnu Inconnu [119],[120]
Drapeau de la Colombie Colombie 2 Inconnu Inconnu [121]
Drapeau du Paraguay Paraguay 2 Inconnu 2 [122]
Drapeau du Pérou Pérou 2 Inconnu 5 [94]
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 2 Inconnu Inconnu [123]
Drapeau de l'Espagne Espagne 2 0 0 [122]
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 1 Inconnu Inconnu [94]
Drapeau du Cambodge Cambodge 1 0 0 [124]
Drapeau de l'Estonie Estonie 1 0 0 [125]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 5 Inconnu [126]
Drapeau du Honduras Honduras 1 Inconnu Inconnu [127]
Drapeau de l'Irlande Irlande 1 Inconnu Inconnu [122],[128]
Drapeau de l'Italie Italie 1 Inconnu 2 [129],[130]
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 1 0 0 [131]
Drapeau de la Lettonie Lettonie 1 0 0 [132]
Drapeau de la Lituanie Lituanie 1 0 0 [133]
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 2 2 2 [134],[135]
Drapeau de la Suisse Suisse 1 Inconnu Unknown [136]
Drapeau du Danemark Danemark 0 1 0 [137],[138]
Drapeau du Mexique Mexique 0 2 0 [122]
Drapeau de la Serbie Serbie 0 1 0 [139]
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie 1 1 2 [140],[141]
Drapeau de la Pologne Pologne 0 1 0

L'ambassadeur népalais en Israël, Kanta Rijal, a déclaré qu'au moins 7 de ses ressortissants avaient été blessés dans l'attaque et qu'eux et 10 autres avaient été retenus captifs par le Hamas au kibboutz Alumim[103]. L'ambassade du Népal a confirmé plus tard que 10 étudiants népalais avaient été tués lors de l'attaque dans le kibboutz[142]. Les médias israéliens ont également rapporté que des travailleurs migrants de Thaïlande et des Philippines avaient également été capturés par des terroristes palestiniens[143]. Le gouvernement philippin a confirmé que 5 Philippins ont été tués[115] tandis que deux autres ont été blessés dans les attaques, les autorités vérifiant les informations selon lesquelles des Philippins seraient détenus par le Hamas. 26 Philippins ont été secourus par les forces de sécurité israéliennes[144],[145],[146] tandis que deux Philippins étaient portés disparus[115]. Au moins 28 Thaïlandais ont été tués et 17 ont été capturés par le Hamas au kibboutz Alumim. La raison pour laquelle le Hamas a attaqué les quartiers d'habitation des travailleurs étrangers est que les gardes de sécurité avaient réussi à défendre la principale zone résidentielle du kibboutz contre l'invasion ; aussi les « terroristes » du Hamas ont-ils attaqué des cibles plus vulnérables. Aucun garde n'était posté dans les quartiers d'habitation majoritairement peuplés d'Asiatiques[147],[148].

Plusieurs citoyens allemands figuraient parmi les personnes kidnappées. Au moins 17 citoyens britanniques ont été signalés comme morts ou portés disparus[149] dont un participant au festival de musique[150],[151]. 18 Ukrainiens[98], un étudiant cambodgien[124] et une Chilienne ont été tués par le Hamas[152],[153]. 13 citoyens français ont été tués et 17 autres disparus[154].

Au moins 31 Américains ont été tués lors des attaques et 13 autres sont portés disparus[94]. Le secrétaire mexicain aux Affaires étrangères a indiqué que deux ressortissants mexicains auraient été pris en otage par le Hamas. Un ressortissant brésilien aurait été blessé et trois auraient été portés disparus|[122],[155]. Un soignant indien a été blessé par un tir de roquette à Ashkelon[156],[157]. L'ambassade britannique a confirmé le décès d'un ressortissant britannique qui assistait au festival de musique[158].

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré que deux Espagnols avaient été attaqués, sans préciser leur état[159]. Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré qu'un couple italo-israélien avait disparu à Beeri[160]. Leur ambassade a signalé la disparition de deux étudiants tanzaniens[161]. L'ambassade de Russie a déclaré que 16 ressortissants russes avaient été tués et neuf autres portés disparus à la suite de l'attaque[162]. Quatre Argentins auraient été tués et trois portés disparus[163]. Le gouvernement canadien a déclaré que trois Canadiens avaient été tués et que deux autres Canadiens étaient portés disparus. Un couple paraguayen aurait été tué, le gouvernement signalant également la disparition de deux ressortissants. Un participant irlandais au festival de musique a été porté disparu|[122]. Le ministère des Affaires étrangères du Pérou a confirmé qu'un soldat péruvien-israélien avait été tué au combat sur la ligne de front, tandis que trois étaient toujours portés disparus. Un couple colombien assistant au festival de musique a été porté disparu après l'attaque[121]. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a indiqué que trois binationaux austro-israéliens avaient été capturés et que l'un d'eux avait par la suite été confirmé mort. Le ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération a confirmé que deux citoyens, dont un double national, avaient été tués[123].

À Gaza, il a été confirmé qu'un ressortissant ukrainien avait été tué[98]. Deux enfants de nationalité française ont également été tués dans un bombardement à Gaza. Leur mère, Yasmine Znaïdi, avait été condamnée en France pour « financement d’une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste » dans le cadre des activités de son association caritative[164].

Otages israéliens à Gaza

Des affiches à Tel Aviv appelant au retour des otages israéliens à Gaza

248 personnes ont été prises en otage lors des attaques israéliennes, pour la plupart des civils[165],[166]. Une centaine a été libérée pendant la trêve fin novembre, 136 otages seraient encore détenus à Gaza (à la date du 15 janvier 2024, selon Israël)[167]. Le Hamas a indiqué qu'une frappe aérienne de Tsahal sur Gaza le 9 octobre avait tué quatre otages[168]. Le 15 janvier 2023 le Hamas annonce la mort de 2 autres otages dans les bombardements[169]. Le 12 février, Tsahal a libéré deux otages, Fernando Simon Marman, 60 ans, et Louis Har, 70 ans[170] détenus dans un appartement de la ville de Rafah [171].

Disparitions forcées de Palestiniens en Israël

Le magazine américain Jacobin souligne le 29 octobre 2023 le manque d'informations sûres au sujet des Palestiniens de Gaza disparus en Israël et estime qu'«au moins 4 000 travailleurs palestiniens de Gaza sont détenus par les autorités israéliennes dans des endroits indéterminés, avec peu ou pas d'informations sur leur condition, un statut juridique peu clair et privé de leur droit à une représentation légale»[172].

19 000 Palestiniens travaillaient en Israël en 2023 au moment où la guerre Israël-Hamas a commencé ; ils étaient autorisés à occuper un emploi dans des industries où il y a pénurie de main-d'œuvre israélienne, comme le bâtiment, l'agriculture, le textile[172]. A la suite de l'attaque du 7 octobre 2023, Israël ferme le poste-frontière d'Erez, point de passage entre Israël et Gaza[172]. Des milliers de Palestiniens de Gaza se sont trouvés bloqués en Israël, privés de ressources car leur permis de travail a été révoqué, privés de toit et séparés de leur famille[172].

Le 10 décembre 2023, selon le Washington Post des hommes et des garçons gazaouis sont détenus par l'armée israélienne et plus personne n'a jamais entendu parler d'eux[173]. Le 16 décembre 2023, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme déclare avoir reçu « de nombreuses informations inquiétantes du nord de Gaza faisant état de détentions massives, de mauvais traitements et de disparitions forcées de milliers de Palestiniens aux mains de l'armée israélienne », y compris d'enfants[174].

Voir également

Références

  1. ↑ a b et c (en) « Live updates | UN court keeps genocide case against Israel alive as Gaza death toll surpasses 26,000 », sur AP News, (consulté le )
  2. ↑ a b et c « L’impact de 100 jours de guerre entre Israël et le Hamas, en chiffres et en cartes | TV5MONDE - Informations », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  3. ↑ a b c d e f et g Eva Dyer, "La campagne de bombardement israélienne à Gaza est la plus destructrice de ce siècle, selon les analystes", CBC, 30 décembre 2023, lire en ligne
  4. ↑ a et b « En un graphique - L'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ a et b (en) « US Investigators Visit Homes of 2 Palestinian-American Teens Killed in West Bank », Voice of America, (consulté le )
  6. ↑ a et b à 17h26, « Liban : un mort dans une frappe imputée à Israël contre une voiture », sur leparisien.fr, (consulté le )
  7. ↑ « Guerre Israël-Hamas : Tsahal lance un raid sur la Syrie, huit soldats tués », sur lindependant.fr (consulté le )
  8. ↑ « À Gaza, 21 soldats israéliens tués dans une attaque au lance-missile », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. ↑ a et b « Guerre entre Israël et le Hamas : 31 otages sont morts parmi les 136 captifs dans la bande de Gaza, confirme l'armée israélienne », sur Le HuffPost, (consulté le )
  10. ↑ a et b « 100 jours de guerre entre Israël et le Hamas: « Une tache sur notre humanité commune », déplore un patron de l’ONU », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ Clémence Martin et Emma Donada, « Gaza : le difficile décompte des journalistes et personnels de médias tués depuis le début de la guerre », sur Libération (consulté le )
  12. ↑ « Journalist casualties in the Israel-Gaza war », sur Comité pour la protection des journalistes (consulté le )
  13. ↑ « Raids israéliens meurtriers à Gaza, médicaments espérés pour les otages | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  14. ↑ Léa Masseguin, « Près de 25 000 de morts à Gaza : pourquoi les chiffres de victimes de l’offensive israélienne sont sous-estimés », sur Libération (consulté le )
  15. ↑ « Hostilities in the Gaza Strip and Israel - reported impact », sur www.ochaopt.org (consulté le )
  16. ↑ (en) Holly Johnston, « Palestinian paramedic missing after Hamas attack at Israel music festival » [archive du ], The National, (consulté le )
  17. ↑ (en) Jack Khoury et Nir Hasson, « At least six Arab Israelis missing since Hamas attack, likely kidnapped », Haaretz,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  18. ↑ (en-US) Jones, « Journalist casualties in the Israel-Gaza war », Committee to Protect Journalists, (consulté le )
  19. ↑ (en) Katie McQue, « Trapped by debt: Migrant workers in Israel unable to escape conflict », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  20. ↑ Agence France-Presse, « Israël revoit à 1200 morts le bilan de l’attaque du Hamas le 7 octobre », sur Le Devoir, (consulté le )
  21. ↑ « Israel Revises Down October 7 Hamas Attack Death Toll To 1,200: Foreign Ministry », Barrons,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  22. ↑ a et b (en) « Israel social security data reveals true picture of Oct 7 deaths », sur France 24, (consulté le )
  23. ↑ (en-GB) « Dozens killed as Israeli strikes hit southern Gaza refuge areas », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. ↑ (en) Rachel Wilson, Rosa deAcostaNoya, Alex Leeds Matthews, Alexandra Newman, « One month’s death toll in the Israel-Hamas war, in charts », sur CNN, (consulté le )
  25. ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s (en-GB) « Israel Gaza: What Gaza's death toll says about the war », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. ↑ a b et c (en) Rachel Wilson, Rosa deAcostaNoya, Alex Leeds Matthews, Alexandra Newman, « One month’s death toll in the Israel-Hamas war, in charts », sur CNN, (consulté le )
  27. ↑ Didier Fassin, « Le spectre d’un génocide à Gaza - AOC media », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, (consulté le )
  28. ↑ (en-US) Kasturi Chakraborty, « Israeli Occupation in Gaza: 47 Palestinian Families Removed from Civil Registry », sur BNN Breaking, (consulté le )
  29. ↑ Khaled, « How the loss of entire families is ravaging the social fabric of Gaza », Financial Times (consulté le )
  30. ↑ Yee, « More Than 100 Members of This Gaza Clan Have Been Killed in War », The New York Times (consulté le )
  31. ↑ (en) « Israeli Airstrikes Have 'Wiped Out Entire Families' », TIME, (consulté le )
  32. ↑ Borger, « Civilians make up 61% of Gaza deaths from airstrikes, Israeli study finds », The Guardian (consulté le )
  33. ↑ Taylor, « More than 20,000 dead in Gaza, a historic human toll », The Washington Post (consulté le )
  34. ↑ (en) « Oxfam: Daily death rate in Gaza higher than any other major 21st-century conflict » Accès libre, sur Middle East Eye, (consulté le )
  35. ↑ (en) « Daily death toll in Gaza higher than any other major 21st-century conflict, says Oxfam » Accès libre, sur The Guardian, (consulté le )
  36. ↑ (ar) « انتشال 11 جثة من تحت أنقاض في الموصل » [« 11 corps ont été retrouvés sous les décombres à Mossoul »], sur shafaq.com,‎ (consulté le )
  37. ↑ « Inside Gaza with the Israeli army as it hunts for Hamas tunnels », Le Monde
  38. ↑ « The Civilian Death Toll in Gaza », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. ↑ « Jamais la Palestine n’a autant souffert », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. ↑ Felicia SIDERIS, « Joe Biden n'a "aucune confiance dans les chiffres utilisés par les Palestiniens" : que sait-on de la fiabilité du décompte de victimes à Gaza ? », TF1 INFO, (consulté le )
  41. ↑ (en) Joseph A. Wulfsohn, « White House battles reporters as it rejects Hamas' Gaza death count: We won't cite a 'terrorist organization' », Fox News, (consulté le )
  42. ↑ a et b (en) « What Experts Say About the Palestinian Death Toll Figures », sur TIME, (consulté le )
  43. ↑ Matthieu KARAM, Sally Abou AlJoud, Mario DOUEIRY, Layal DAGHER, Philippe HAGE BOUTROS et Nour BRAIDY, « Israël revoit à la baisse son bilan humain ; plus de 100 000 habitants de la bande de Gaza ont fui vers le sud : Jour 35 de la guerre Hamas-Israël », L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  44. ↑ « The population registry », Gisha, (consulté le )
  45. ↑ « Coordination of Government Activities in the Territories », Government of Israel (consulté le )
  46. ↑ (en) Gabrielle Tétrault-Farber, « Despite Biden's doubts, humanitarian agencies consider Gaza toll reliable », Reuters, (consulté le )
  47. ↑ Huynh, Chin et Spiegel, « No evidence of inflated mortality reporting from the Gaza Ministry of Health », The Lancet,‎ (DOI 10.1016/S0140-6736(23)02713-7, lire en ligne, consulté le )
  48. ↑ « Palestinian officials say harder to update Gaza casualty toll as health system buckles =19 November 2023 », Reuters
  49. ↑ « Gaza Health Ministry says it could not count yesterday’s casualties due to communication blackout =19 November 2023 », middleeastmonitor
  50. ↑ Zone International- ICI.Radio-Canada.ca, « L’impact de 100 jours de guerre entre Israël et le Hamas, en chiffres et en cartes | Proche-Orient, l’éternel conflit », sur Radio-Canada, (consulté le )
  51. ↑ Laurent Leatherby, "Les civils de Gaza, sous le barrage israélien, sont tués à un rythme historique", New York Times, 25 novembre 2023, lire en ligne
  52. ↑ a et b (en) « Israel's military campaign in Gaza seen as among the most destructive in recent history, experts say », sur AP News, (consulté le )
  53. ↑ (en) « UN agency: There aren’t enough body bags in Gaza », sur POLITICO, (consulté le )
  54. ↑ https://www.reuters.com/world/middle-east/gaza-death-toll-rises-bodies-are-stored-ice-cream-trucks-2023-10-15/
  55. ↑ « An Ice-cream Truck Packed With Corpses As Gaza Is Pounded By Israel », sur NDTV.com (consulté le )
  56. ↑ Michaelson, « Under bombardment, Gaza medics fight to save patients with no power, water or food », The Guardian (consulté le )
  57. ↑ « Journalistes tués à Gaza : RSF dépose une seconde plainte », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  58. ↑ « Israel/Palestine war: 41 journalists, more than one a day, killed in first month of Israel-Palestine war », Reporters Without Borders, (consulté le )
  59. ↑ « Recent Deadly Escalation between Israeli Forces, Palestinian Armed Groups 'Another Reminder' of Volatile Situation, Special Coordinator Tells Security Council », United Nations (consulté le )
  60. ↑ « Israel suffocating journalism in Gaza », Reporters Without Borders (consulté le )
  61. ↑ Céline Martelet, « Le combat quotidien des journalistes de Gaza pour empêcher un blocus médiatique », sur Mediapart, (consulté le )
  62. ↑ a b et c Emma Donada et Elsa de La Roche Saint-André, « Gaza : au moins six journalistes parmi les victimes civiles de la réplique militaire israélienne », sur Libération (consulté le )
  63. ↑ (en-US) Waqas Arain, « The Perilous Pursuit of Truth: The Killing of Palestinian Journalist Mohammed al-Salhi », sur BNN Breaking, (consulté le )
  64. ↑ « Journalist casualties in the Israel-Gaza conflict », Committee to Protect Journalists, (consulté le )
  65. ↑ « Guerre Israël-Hamas: selon RSF, les journalistes victimes de frappes au Liban étaient ciblés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  66. ↑ (en) « Israel-Palestine – deadliest start to a war since 2000 », Reporters sans frontières, (consulté le )
  67. ↑ LIBERATION et Reuters, « Guerre Hamas-Israël : l’armée israélienne annonce des «frappes intensives» contre la bande de Gaza qu’elle affirme avoir coupée en deux », sur Libération (consulté le )
  68. ↑ (en) AFP, « Israeli strike kills Palestinian reporter in Gaza: news agency », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le )
  69. ↑ Lauren Irwin, « 9 UN staffers killed in airstrikes in Gaza », The Hill,‎ (lire en ligne, consulté le )
  70. ↑ Lauren Edmonds, « Doctors Without Borders says healthcare facilities 'cannot become targets' after Israeli forces struck a hospital and ambulance in Gaza », Business Insider,‎ (lire en ligne, consulté le )
  71. ↑ « Israel-Gaza Conflict: Update from Raja Abdulrahim », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  72. ↑ « INFO FRANCEINFO. Médecins sans frontières pointe la responsabilité de l'armée israélienne dans l'attaque d'un de ses convois qui a fait deux morts », sur Franceinfo, (consulté le )
  73. ↑ « Eleven workers with UN refugee agency, five IFRC members killed in Gaza », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  74. ↑ (en) antaranews.com, « Indonesia's MER-C condemns Israeli strikes killing its staff in Gaza », sur Antara News, (consulté le )
  75. ↑ (en-GB) Emma Graham-Harrison, « Israeli airstrike kills Gaza aid worker and 70 of his extended family, UN says », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  76. ↑ Farge, « UN Mourns Record Death Toll in War With Over 100 Employees Killed in Gaza », U.S. News and World Report, Reuters (consulté le )
  77. ↑ « Three nurses killed at al-Shifa, says UN », The Guardian (consulté le )
  78. ↑ Abdel-Baqui, « More U.N. Workers Killed in Israel-Gaza War Than in Any Single Conflict », The Wall Street Journal (consulté le )
  79. ↑ AFP, « Attaque du Hamas : 4 otages israéliens auraient été tués dans une frappe du Tsahal, selon la branche armée du Hamas », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  80. ↑ Tanguy Berthemet, « À Gaza, les journalistes victimes d’une hécatombe historique » Accès limité, sur Le Figaro, (consulté le )
  81. ↑ « Guerre Israël-Hamas : l’État hébreu doit cesser de «saper la capacité des Palestiniens à se gouverner efficacement», selon Blinken », sur Le Figaro, (consulté le )
  82. ↑ Zone International- ICI.Radio-Canada.ca, « Les bombardements israéliens à Gaza, les plus destructeurs du siècle, selon des experts | Proche-Orient, l’éternel conflit », sur Radio-Canada, (consulté le )
  83. ↑ (en) « Findings - The Peace Index – January 2024 » [archive du ] Accès libre [PDF], Faculté des sciences sociales de l'université de Tel Aviv (he) (consulté le )
  84. ↑ (en) « Findings - The Peace Index – November 2023 » [archive du ] Accès libre [PDF], Faculté des sciences sociales de l'université de Tel Aviv, (consulté le )
  85. ↑ « For Gazan workers stranded in Israel, being apart from family is agony », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  86. ↑ « Germany asks Israel to 'protect' Palestinians from settler attacks », The Economic Times,‎ (ISSN 0013-0389, lire en ligne, consulté le )
  87. ↑ (en) « EU's Borrell Condemns West Bank Attacks By Israeli Settlers », sur Ground News (consulté le )
  88. ↑ a et b « Journaliste tué au Liban le 13 octobre : une enquête désigne un obus de char israélien, des ONG dénoncent un possible « crime de guerre » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  89. ↑ « Guerre Israël-Hamas : quatre Libanais, dont deux journalistes, tués dans des frappes israéliennes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  90. ↑ « Liban : deux journalistes et un autre civil tués par une frappe israélienne », sur Le Figaro, (consulté le )
  91. ↑ LIBERATION et AFP, « Guerre Hamas-Israël : 4 civils tués dans des frappes au Liban, deux journalistes parmi les victimes », sur Libération (consulté le )
  92. ↑ « People from 23 countries killed, missing in Israel-Hamas war: What to know », The Washington Post,‎ 19 cotobre 2023 (lire en ligne)
  93. ↑ Inter, « Attaque du Hamas en Israël: 35 Français morts et neuf disparus, selon un nouveau bilan », France Inter,
  94. ↑ a b c d e et f « Quarante Français tués et huit disparus, selon Elisabeth Borne », France 24, (consulté le )
  95. ↑ « Israel-Hamas war: More airstrikes on Gaza as aid remains stuck in Egypt; Israeli troops told to "be ready" to invade » [archive du ], CBS News, (consulté le )
  96. ↑ Number of Ukrainian casualties rises in Israel
  97. ↑ (en) « Update: 12 Ukrainians killed in Hamas attack on Israel », The Kyiv Independent,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  98. ↑ a b et c (en) « Ambassador: Ukrainian killed in Gaza Strip, 18 citizens confirmed killed in Israel », The Kyiv Independent,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  99. ↑ (ru) « Число погибших в Израиле россиян увеличилось до 19 » [archive du ], Коммерсантъ,‎ (consulté le )
  100. ↑ (pt) Lopes, « Identificados nove mortos em Israel com passaporte português » [archive du ], PÚBLICO, (consulté le )
  101. ↑ (pt) « Bombardeamento israelita mata três luso-palestinianos em Gaza que "aguardavam a retirada por indicação de Portugal" », CNN Portugal (consulté le )
  102. ↑ (pt) Renascença, « Irmão de refém português queixa-se de falta de resposta do Governo em Lisboa - Renascença », Rádio Renascença, (consulté le )
  103. ↑ a et b « At least 7 Nepali injured, 17 held captive by Hamas in Israel: Nepal's envoy », ANI,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  104. ↑ (es) Raúl Kollmann, « Confirman la novena víctima argentina en Israel » [« Ninth Argentine victim confirmed in Israel »], Página 12,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  105. ↑ « Global Affairs confirms death of Canadian in Israel, says only one Canadian still missing », CTV News, (consulté le )
  106. ↑ « Seven Ethiopians reportedly killed in Israel-Hamas War » [archive du ], (consulté le )
  107. ↑ Kiran Stacey, « Six Britons dead and 10 missing after Hamas attack on Israel, Rishi Sunak says », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  108. ↑ « British teenager killed in Gaza while fighting for Israeli military », sur The Independent,
  109. ↑ (ro) « Încă un cetățean de origine română, mort în conflictul din Orientul Mijlociu. Numărul victimelor a ajuns la cinci » [archive du ], (consulté le )
  110. ↑ (ro) « MAE: Un cetățean român a fost răpit de Hamas și luat ostatic în Gaza », www.digi24.ro,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  111. ↑ (es) Al menos cuatro chilenos muertos por los ataques de Hamás contra Israel, Europa Press
  112. ↑ (es) Rocío Montes, « Chile confirma la muerte de Loren Garcovich, desaparecida desde el ataque de Hamás en Israel », El País,‎ (lire en ligne, consulté le )
  113. ↑ (es) A.A., « Se apagó "la esperanza" para Danny Garcovich, el suegro de Iván Illarramendi », Diario Vasco,‎ (lire en ligne, consulté le )
  114. ↑ « Zwei weitere Österreicher nach Hamas-Angriff tot », Der Standard,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  115. ↑ a b et c « Fourth Filipino killed in Israel after Hamas attack », ABS-CBN,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  116. ↑ « Foreigners killed, abducted or missing in Hamas attack », France 24,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  117. ↑ (pt) « Guerra de Israel: Itamaraty confirma terceira brasileira morta no conflito » [archive du ], CNN Brasil, (consulté le )
  118. ↑ (tr) « İsrail: Hamas'ın saldırılarında 3 Türk vatandaşı öldü » [« Israel: 3 Turkish citizens died in Hamas attacks »], NTV,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  119. ↑ « Australian grandmother Galit Carbone confirmed killed in Israel », ABC News (Australia),‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  120. ↑ Emily Wind, « Australian serving in Israeli armoured brigade reportedly killed in Gaza », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  121. ↑ a et b (es) Garcia Castro, « Colombiano Antonio Macías fue asesinado en Israel, era pareja de Ivonne Rubio » [archive du ], El Tiempo, (consulté le )
  122. ↑ a b c d e et f « Hamas Israel attacks: The international victims of the assault on Israel », BBC News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  123. ↑ a et b « Two South Africans killed in Israel-Gaza conflict » [archive du ], The Citizen, (consulté le )
  124. ↑ a et b (en) « Cambodian student killed as Israel fighting rages », The Phnom Penh Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  125. ↑ (en) « Estonian citizen among the dead in Hamas attack on Israel », ERR,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  126. ↑ (de) « Fünf deutsche Geiseln – 22-Jährige ermordet » [archive du ], ZDF, (consulté le )
  127. ↑ (es) « Un hondureño y su esposa fueron asesinados en el brutal ataque de Hamás a Israel » [archive du ], HCH, (consulté le )
  128. ↑ « Missing Irish-Israeli woman Kim Damti confirmed dead » [archive du ], (consulté le )
  129. ↑ (it) « Tajani, due italo-israeliani dispersi da 48 ore » [« Tajani, two Italian-Israelis missing for 48 hours »], ANSA,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  130. ↑ (it) « Israele, i tre italiani dispersi: chi sono. Nir Forti "ferito al rave di Reim", Eviatar e Liliach forse ostaggi di Hamas » [archive du ], www.ilmessaggero.it, (consulté le )
  131. ↑ « Kazakh national dies in Gaza Strip – Kazakh MFA attack », inform.kz,‎ (lire en ligne)
  132. ↑ (lv) « "Hamās" teroristu uzbrukumā Izraēlā bojā gājusi Latvijas valstspiederīgā » [« A Latvian citizen was killed in a "Hamas" terrorist attack in Israel »], lsm.lv,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  133. ↑ (lt) « Lietuvos URM patvirtino: Izraelyje žuvęs lietuvis – policijoje dirbęs M. Kuzmickas » [« The Ministry of Foreign Affairs of Lithuania confirmed: M. Kuzmickas, a Lithuanian who died in Israel, worked in the police »], Lrytas.lt,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  134. ↑ (en-US) Nihara, « Israel confirms death of Sri Lankan woman » [archive du ], (consulté le )
  135. ↑ (en-US) « 2nd Sri Lankan death reported in Israel », NewsWire, (consulté le )
  136. ↑ (en-US) Emma Farge et Tomasz Janowski, « Swiss national dead in Israel violence – foreign minister », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  137. ↑ (da) « Dansk statsborger meldt savnet i Israel » [archive du ], DR, (consulté le )
  138. ↑ (da) « Han talte i telefon med sin danske bror, da Hamas kom: – Jeg har ikke hørt fra ham siden » [archive du ], TV2, (consulté le )
  139. ↑ (sr) « "Znamo da je Srbin kidnapovan u Gazi, radimo šta možemo" | Svet » [archive du ], Direktno (consulté le )
  140. ↑ « Tanzanian student taken hostage by Hamas confirmed dead », BBC,‎ (lire en ligne)
  141. ↑ « Tanzanian students missing in Israel following Hamas attack », Africanews,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  142. ↑ « Israel vs Hamas war: Several foreign nationals killed, abducted amid attacks on Israel », WION,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  143. ↑ Josef Federman, « Hamas militant group has started a war that 'Israel will win,' defense minister says », Associated Press News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  144. ↑ « Pinoy 'taken away' then killed by Hamas militants: officials », ABS-CBN,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  145. ↑ « At least two Filipinos injured in Israel amid Israel-Hamas conflict, says envoy », CNN,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  146. ↑ « DMW says Filipino wounded in Israel-Gaza war », The Philippine Star,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  147. ↑ « Thai death toll in Israel from Gaza war reaches 28 » [archive du ], The Times of Israel, (consulté le )
  148. ↑ « Thai farm workers, collateral victims of Hamas attacks », Le Monde,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  149. ↑ (en) « Children among 17 Britons dead or missing in Israel », BBC,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  150. ↑ (en) « British citizen missing after Hamas attack on music festival in Israel », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  151. ↑ (en) « Foreigners among those kidnapped, killed and missing in Israel », Deccan Herald,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  152. ↑ (es) « Hija de chilena murió en Israel tras ataque de Hamas: habría recibido 8 disparos », 24 Horas,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  153. ↑ (es) « Hija de chilena murió en ataque de Hamás », Cooperativa.cl,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  154. ↑ « French death toll in Hamas-Israel war rises to 12, says Foreign Ministry » [archive du ], RFI, (consulté le )
  155. ↑ « Festivalgoers, children, soldiers: What we know about the people captured by Hamas », CNN,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  156. ↑ « Hamas attack: Indian caregiver injured by rocket strike in Israel amid evacuation efforts », Wionews,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  157. ↑ (en-US) « Shani Louk, whose naked body was paraded by Hamas fighters, was also possibly robbed. Her credit card was used in Gaza, report says. », Business Insider,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  158. ↑ « Londoner Jake Marlowe died in Israel after Hamas launched sudden attack », Evening Standard,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  159. ↑ (es) « El ministro Albares confirma que hay dos españoles que han sufrido el ataque a Israel », El Periódico,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  160. ↑ (it) « Tajani, due italo-israeliani dispersi da 48 ore », ANSA,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  161. ↑ « Tanzanian students missing in Israel following Hamas attack », Africanews,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  162. ↑ (en) « 16 Russians Killed, 9 Missing in Israel-Hamas War – Envoy », The Moscow Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  163. ↑ (es) « Cancillería confirmó que son siete los argentinos muertos por el ataque de hamas contra Israel » [archive du ], Ambito, (consulté le )
  164. ↑ « Yasmine Znaïdi, mère de deux enfants français tués dans un bombardement à Gaza, avait été condamnée en France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  165. ↑ "Images of the Mass Kidnapping of Israelis by Hamas", The Atlantic, 9 octobre 2023
  166. ↑ Sam Jones, « Who are the hostages taken by Hamas from southern Israel? », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  167. ↑ « Guerre Israël-Hamas : quel bilan militaire et humain après 100 jours de conflit ? », sur TF1 INFO, (consulté le )
  168. ↑ « Israeli Strikes On Gaza Kill Four 'Prisoners': Hamas », Barrons,‎ 0 octobre 2023 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  169. ↑ « Le Hamas annonce la mort de deux otages israéliens dans une vidéo », sur Le HuffPost, (consulté le )
  170. ↑ « Guerre à Gaza : quels sont les otages israéliens libérés ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  171. ↑ (en-GB) Emine Sinmaz, « Thin, pale, but happy: freed Israeli hostages reunited with family », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  172. ↑ a b c et d (en-US) « Thousands of Palestinian Workers Have Gone Missing in Israel », sur jacobin.com (consulté le )
  173. ↑ Miriam Berger, « Israel is detaining civilians in Gaza. Many have disappeared, families say. », The Washington Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  174. ↑ (en) « UN Human Rights Office – OPT: Disturbing reports from the north of Gaza of mass detentions, ill-treatment and enforced disappearances of possibly thousands of Palestinians - occupied Palestinian territory | ReliefWeb », sur reliefweb.int, (consulté le )
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pertes_humaines_pendant_la_guerre_Israël-Hamas_de_2023-2024&oldid=214485839 ».